Marlène Burget revient sans cesse sur trois grands thèmes : la force irrationnelle de la passion, la féminité et la figure de l’étranger.
Avec ses sculptures, « c’est un plaisir de redécouvrir une œuvre qui a pu se construire en rapport avec celle de Proust, mais qui de toute évidence, possède en plus de son archéologie, sa présence, son originalité, c’est-à-dire sa vérité », écrit Claude Abeille dans la préface du livre « A la recherche de soi » de Marlène Burget.
Il poursuit pour qualifier la matérialité de ses œuvres : « Glissement du regard sur les surfaces polies, les rugosités, les élans de la forme qui se détache, le geste des doigts, le mur qui se dresse, l’écroulement des plis, l’explosion soudaine, le calme revenu, le reflet des plans successifs et de nouveau l’agitation, enfin la vie elle-même qui est celle de Marlène Burget ».